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Le patou

 
Le patou  
 
Ce molosse des Pyrénée , que l’on nomme là-bas « Patou » , fait partie des chiens de Montagne, descendant des célèbres dogues du Tibet (terribles gardiens des lamaseries et des troupeaux) . Pendant longtemps les bergers l'utilisèrent pour se défendre des brigands et protéger leurs troupeaux des loups et des ours. Aux alentours de 1675 c’est Madame de Maintenon et le futur Roi Louis XV , séduits par sa puissance et son élégance, l’introduisirent à la cour. Pour ses aptitudes , il fut conseillé aux américains par La Fayette lui-même… . Nos « Pyrénéens » se comportent comme leurs ancêtres la plupart du temps calmes, doux et patients, joueurs avec les enfants qu’ils considèrent comme étant les leurs. Mais attention rien n’échappe à ce guetteur d’une méfiance innée envers les inconnus et il est alors capable de prendre des décisions , seul en temps voulu , et d’agir en conséquence. Cet animal si placide, si calme d’ ordinaire, devient terrible pour qui oserait s’attaquer à ce dont il a la garde . Poursuivant ainsi parallèlement deux carrières qu’on peut considérer antinomiques, notre Patou traverse les siècles et parvient jusqu’à l’ère de l’industrialisation intensive. La diffusion de l’information et les facilités de transport vont le faire connaître d’amateurs éclairés du monde entier, et il part à la conquête de tous les continents, traversant les mers pour s’implanter et prospérer en Amérique du Nord, en Afrique, en Australie, au Moyen-Orient et même en Extrême-Orient. De même il progresse dans toute l’Europe et les colonies du Nord au Sud. C’est aujourd’hui la race canine française la plus représentée dans le monde. Mais ce mouvement planétaire aurait pu aussi signifier la perte définitive des racines pyrénéennes, qui avaient patiemment tissé au cours des siècles cette trame serrée de sélections successives, et permis ainsi de fixer un ensemble si séduisant de qualité. En ce même début du XXe siècle, des amateurs passionnés s’attachent à fixer les caractéristiques de la race en rédigeant le premier standard et se dépensent sans compter pour les préserver par la sélection. L’effort depuis ne s’est jamais relâché . 
 
Chien de troupeau, chien de garde, chien de compagnie, qu’ont fait du Patou ces imprégnations simultanées et successives ? l’efficacité du « Patou » comme chien de protection : plusieurs centaines de ces chiens secondent aujourd’hui les bergers dans les pâtures françaises, surtout à l’estive. Lorsque le troupeau se déplace sous le contrôle des chiens de conduite, parfois des bergers des Pyrénées, cette race complice et complémentaire depuis tant de générations, notre protecteur ouvre le chemin le précédant de plusieurs longueurs, poussant de temps à autre une mission d’éclaireur à quelques distances pour s’assurer qu’aucun danger ne peut surprendre la progression de ses protégés. Parvenu au lieu de pacage, il inspecte minutieusement les alentours décrivant un large périmètre autour du troupeau qui s’égaille. Puis il choisit son observatoire en fonction de la topologie des lieux, et s’y installe pour une garde vigilante. Il a alors déterminé la distance de sécurité qu’il juge opportune pour assurer la quiétude du troupeau. Tout être vivant s’approchant sera mis en garde par des aboiements puissants auxquels il faut prêter attention. Promeneurs et randonneurs qui entendez cet avertissement, n’y voyez aucune manifestation d’agressivité, mais arrêtez-vous pour comprendre son injonction. Infléchissez votre course en tenant compte de la position des brebis, et il ne se déplacera alors pas. SI l’étranger persiste dans sa progression, le Patou se lève prestement, et se porte à sa rencontre pour l’empêcher d’approcher. Pas de cri, pas de jet de pierres ou autres gestes menaçant : il est sûr de sa force et son courage est sans limite. A la tombée du jour sa vigilance redouble, et plusieurs fois pendant la nuit il effectuera une large boucle autour du troupeau rassemblé, en donnant de la voix périodiquement : Patou . Car l’efficacité de sa protection tient non seulement à sa force et à son courage dans l’affrontement avec ses prédateurs mais aussi, et certains disent surtout, à la dissuasion qu’exerce sa présence. Toutes ses qualités si précieuses pour le berger, il les transpose pour se faire apprécier par sa famille d’accueil ! Il reconstitue alors un «troupeau» englobant tous les êtres vivants du foyer, y compris les autres animaux familiers à poils ou à plumes. Il prodigue à tous affection et protection, et comme pour des brebis, sa vigilance est difficile à prendre en défaut. Il sera immédiatement aux côtés de l’enfant qui pleure après une chute, et il est le meilleur allié de nos rejetons, car il supporte si mal de les voir pleurer : son expression catastrophée ne contribue pas peu à nous attendrir pour faire cesser un gros chagrin. Dans la maison il se déplace calmement sans jamais heurter les meubles ou bousculer les objets, et il est toujours surprenant de voir cette silhouette évoluer sans gêne apparente dans des intérieurs chargés de meubles et bibelots. A l’extérieur, c’est un compagnon athlétique et endurant qui apprécie particulièrement les longues randonnées. Beaucoup aiment l’eau et le Patou, habitué jeune, vous accompagnera ainsi à la nage. L’éducation consiste principalement à établir clairement la hiérarchie à laquelle il doit se soumettre. Son maître doit faire preuve de fermeté, de constance et de calme. Respectant, comme beaucoup de chiens, les principes régissant la meute, il faut lui faire comprendre quelle est sa place au sein de la famille. A l’égard des étrangers son instinct de protection va primer et il faudra donc « présenter » chaque nouveau venu pour une « intégration au troupeau ». Sa mémoire est phénoménale et il reconnaîtra l’absent des années plus tard. Bien sûr son sens de l’observation est particulièrement développé puisque les bergers l’avait habitué à une grande autonomie. Il saura donc ouvrir les portes, becs de canne mais aussi les boutons. 
Le montagne des pyrénées arbore une élégance distincte et une grande beauté, combinée à son imposante stature, lui donne une allure majestueuse. Il est de couleur blanche et peu être marqué de taches grises et ou feu, de ton varié. Il est doué d 'une vive intelligence et d'une expression complaisante et royale. Il démontre une grande élégance dans ses mouvements quand il se déplace, son endurance et sa bonne coordination montre hors de tout doute dans quel but il fut créé, soit le travail astreignant de gardien de troupeau et ce par toutes conditions climatiques, sur les pentes abruptes de ses Pyrénées natales. Taille La hauteur au garrot se situe entre(69-81cm.) pour le mâle et de (64-74 cm) pour la femelle.le poids du mâle est d'environ (45 kg) et une femelle pèse environ (37 kg) . Le poids est en proportion de la grandeur et de l'ossature. Proportion Le Montagne est un chien bien proportionné avec une hauteur au garrot légèrement inférieur à la longueur de son corps, prise entre la pointe de l'épaule, et l'arrière de la croupe.Ces proportions donnent au chien une apparence presque rectangulaire, légèrement plus long que haut. Les angulations arrière et avant doivent êtres balancées. Le montagne des pyrénées est un chien de stature moyenne. Son abondant pelage induira en erreur celui qui ne prendrait pas la peine de palper son ossature et sa musculation. De commune mesure avec la taille et l'impression d'élégance, il a une ossature et une musculation suffisante pour procurer un bon équilibre avec la stature. Tête La tête et l'expression sont essentielles. La tête n'est pas massive mais proportionnelle à la taille du chien. La tête est cunéiforme (en forme de coin) et le sommet du crâne légèrement arrondi. Expression Son expression est intelligente, élégante et contemplative. Yeux De grosseur moyenne , en forme d'amande et légèrement oblique, brun foncé, les paupières sont bien en contact avec l'œil et sont très noirs. Oreilles De grosseur petite à moyenne , en forme de V le bout arrondi, une mèche de poil caractéristique qui part de la pointe extérieur de l'œil passant près de la bordure avant de l'oreille et se terminant à la basse de celle-ci. Crâne et museau La longueur comprise entre la truffe et le stop (stop: jonction entre le museau et le crâne ) est approximativement la même que celle comprise entre ce même stop et l'occiput. La largeur et la longueur du crâne sont approximativement égales. Les joues sont plates. Il y a un certain renflement osseux sous les yeux. Il y a un léger sillon entre les yeux. Il n'y a pas de stop apparent. L'arcade sourcilière est légèrement développée. Les lèvres s'ajustent modérément, la lèvre supérieure recouvrant la lèvre inférieure. La mâchoire est puissante. La truffes et les lèvres sont noires. Dents Un parfait ajustement des dents des deux mâchoires est souhaitable, mais la juxtaposition est acceptable. Il n'est pas rare de voir des incisives centrales plus courtes. Cou Fortement musclé et de longueur moyenne, avec un léger fanon. Corps La poitrine est large. La cage thoracique flexible, de forme ovale et suffisamment profonde pour arriver au niveau des coudes. La croupe forme une douce courbe ou la queue prend naissance juste sous la ligne du dos. Queue La queue est assez longue pour atteindre le jarret. La queue bien garnie, portée basse au repos et peut-être portée au dessus du dos formant une roue lorsque le chien est en éveil. Quand la queue est portée en roue, cela accentue le panache de fourrure. Lorsqu'en éveil la queue peut-être portée sur le dos ou basse, les deux façons sont acceptables. Train avant Les épaules sont bien musclées, appuyées au corps. La partie supérieure de la jambe rejoint l'omoplate approximativement à angle droit. La partie supérieure de la jambe située entre l'épaule et le coude est inclinée vers l'arrière et n'est jamais perpendiculaire au sol. La longueur de l'omoplate et de la partie supérieure de la jambe sont approximativement égale. La longueur entre le sol et le coude est semblable à la longueur comprise entre le coude et le garrot. Jambe avant Les jambes ont une ossature et une musculature proportionnelles à la stature. Les coudes sont près du corps et pointent droit vers l'arrière à l'arrêt ou en éveil. Les jambes avant, vues de profils, sont situées directement sous le garrot bien droites et perpendiculaire au sol. Le coude vue de devant est en droite ligne avec le poignet et la pointe de l'épaule. Les métatarses avant sont forts et flexibles. Chaque pattes avant comportent un seul ergot. Pied avant Le pied avant est rond, serré, bien coussiné et les orteils bien arqués. Train arrière L'angulation des pattes arrière est semblable à l'angulation avant. Cuisses Fortement musclé le haut de la cuisse forme un angle droit avec l'os pelvien. Le haut de la patte est de la même longueur que le bas de la patte, formant un angle modérément fermé vu de profil. Le métatarse arrière est de longueur perpendiculaire au sol en position d'arrêt naturel. Ceci produit un degré modéré d'angulation au jarret lorsque vu de profil. Les pattes arrière, des hanches au métatarse, sont droites et parallèles lorsque vu de l'arrière. L'ossature et la musculature des pattes arrière sont suffisantes et proportionnelles à la structure. Chaque pattes arrière portent des doubles ergots. Pied arrière Les orteils du pied arrière ont tendance à être légèrement tournés vers l'extérieur. Cette caractéristique de la race ne doit pas être confondu avec panard. Les pieds arrière comme avant sont ronds, serrés, bien coussinés avec des orteils bien arqués. Fourrure La double fourrure résistante aux intempéries est constituée d'une longue fourrure extérieur , plate et épaisse , elle même, constituée de gros poils droits ou légèrement ondulés tombant par dessus, un fin et dense sous poils laineux. La toison est plus dense autour du cou et sur les épaules, ce qui forme une crinière qui est plus prononcée chez le mâle. Des poils plus longs à la queue forme un panache de fourrure. Il y a à l'arrière des pattes avant et à l'arrière des cuisses, abondance de longue fourrure, ce qui donne un reflet de culotte. Le poil sur la tête et les oreilles est plus court et d'une texture plus fine. La conformité de la fourrure est plus importante que l'abondance. Couleur Blanc ou blanc masqué de gris, blaireau, brun rougeâtre et tous les tons de feu. Des marques de grosseurs variées peuvent apparaître sur les oreilles, la tête (incluant un masque facial complet ), la queue et quelques marques sur le corps. Le sous poil peut être blanc tacheté. Toutes les localisations de marque de couleur décrites plus haut sont des caractéristiques de la race et toutes acceptées. Démarche Le montagne des Pyrénées se déplace en douceur et élégance, droit devant lui démontrant à la foi puissance et agilité. En marche rapide il démontre un excellent équilibre entre de bonnes longueurs de foulée et la grande puissance de ses poussées. Ses pattes tendent à se déplacer ver la ligne centrale au fur et à mesure que la vitesse s'accroît. Facilité et efficacité de mouvement son plus important que la vitesse. Tempérament Le caractère et le tempérament sont des plus importants. De nature, le montagne des Pyrénées est sur de lui, gentil et affectueux . Il possède un bon sens du territoire et est le protecteur de son troupeau et de sa famille si nécessaire , généralement il fait preuve de beaucoup de sang froid ainsi que de patience et de tolérance. Il est volontaire,indépendant et un peu réservé, prévenant, sans peur et loyal à ses protégés et ce autant humain que animal. 
 
 

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Modifié en dernier lieu le 25.07.2005
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