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Les vautours fauves

LE VAUTOUR FAUVE  
 
 
 
Taille :  
Un mètre du bec à la queue, envergure des ailes : 242 à 280 cm.  
Poids :  
6 à 8 kg.  
 
Signe distinctif : 
Le Vautour fauve est aisément identifiable par son vol plané lent, sa queue proportionnellement plus courte que la largeur de l'aile et surtout la colerette de plumes blanches (brunes chez les jeunes) à la base de son cou.  
 
 
 
Reproduction : 
Les nids sont dissimulés dans des escarpements rocheux et broussailleux entre 350 et 1200 m d'altitude. Un œuf unique est pondu fin janvier. L'incubation dure en moyenne 52 jours. Les poussins volent au bout de 115 à 155 jours, et déserteront leur nid d'origine un à quatre mois plus tard.  
Nourriture : 
Ce grand rapace, véritable éboueur de la montagne, la débarrasse de ses charognes, vaches ou brebis mortes.  
Pour alimenter les jeunes, l'adulte transporte la nourriture (jusqu'à 2,5 kg de viande !) dans son jabot, puis la régurgite dans l'aire.  
 
 
 
 
 
Habitat : 
Les falaises, où il construit un nid avec quelques brindilles et un peu d'herbes.  
Dans les Pyrénées : 
Ils vivent en colonies dans les falaises du Pays basque et d'Aragon. En Béarn, une réserve leur est consacrée. Les vautours fauves ont bien failli disparaître. Pour fixer certaines populations, l'homme les nourrit sur des charniers permanents. Le nombre de couples reproducteurs est passé de 61 en 1976 à plus de 200 en 1989. Il est estimé entre 270-285 couples en 1992.  
Deux mètres quatre vingt d'envergure, le vautour fauve est, avec son cousin le gypaète, le plus grand rapace de la chaîne. C'est l'éboueur des Pyrénées, il passe de longues heures le plus souvent en groupe, à scruter les montagnes en se laissant planer. Il est souvent alerté de la présence d'un cadavre par d'autres oiseaux comme les corbeaux ou les milans. Le premier vautour va décrocher et déclencher une réaction en chaîne de ses congénères vadrouillant dans le secteur. C'est l'ouvre boite de la bande, les autres oiseaux ne peuvent s'attaquer qu'aux parties molles, lui a un bec suffisamment puissant pour s'attaquer à la peau des grands herbivores (vache, mouton, isard, etc). Une curée impressionnante va s'opérer, régie par les rapports dominants/dominés. Le cadavre sera nettoyé en très peu de temps, il ne restera plus que les os dont se nourrira un autre grand planeur: le gypaète barbu appelé aussi casseur d'os. Les pariades ont lieu en hiver, la couvaison s'effectue dans des parois pendant une période quelques fois enneigée. Les parents élèvent un seul jeune en régurgitant les restes de leur repas. Depuis sa totale protection, les populations ont atteint un bon niveau au moins sur la partie centrale et occidentale de la chaîne. Rares sont les sorties on nous n'avons l'occasion de localiser ce grand planeur. Cette augmentation des effectifs semble poser un problème en terme d'occupation des sites favorables à la nidification du gypaète. 
 
Un autre charognard peut être rencontré, plus petit que les deux autres et migrateur: le percnoptère d'Egypte. 
 
 
 
 

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Modifié en dernier lieu le 1.08.2005
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